Les outils de la prévention Les plans d'actions

Au commencement, il n’y a rien.
Puis une idée émerge dans l’esprit créatif d’une personne qui créée son projet et développe ses activités.

A ce stade, elle vit au jour le jour, réfléchit à la rentabilité, se perd dans les méandres des lois sociales, du plan financier,… et finit par monter sa boîte.

Rapidement, le succès est au rendez-vous et l’engagement de travailleurs devient une nécessité.

Notre indépendant prend alors le statut d’employeur et devient par la même occasion le responsable du bien-être de ses collaborateurs.

C’est à lui que s’adresse le Code du Bien-Etre au travail qui prévoit que l’employeur mette en place un système dynamique de gestion des risques.

Le SDGR ? Kesako ?

Ce système est par définition intégré à la gestion journalière de l’entreprise.

Pour y parvenir il faut de la volonté et, idéalement, informer les nouveaux travailleurs que « chez nous, la sécurité est la priorité ».

C’est la politique de prévention.

Ensuite, notre employeur en herbe va devoir rendre le système dynamique, en le remettant en cause constamment grâce au retour d’expérience.

 

Par la suite, aidé de son conseiller en prévention, il va réaliser les analyses de risques propres à ses activités et constater que certaines actions sont à mener afin d’améliorer les conditions de travail (ou respecter la législation).

 

Sans douter de la bonne mémoire de chacun, il va falloir mettre en place une organisation qui permettra de suivre les actions dans le temps.

Et c’est là qu’apparaît le Plan Global de Prévention (ou PGP) qui va rassembler les missions et responsabilités des acteurs au sein de l’entreprise.

 

On y trouvera notamment :

  • Les résultats de l’identification et l’évaluation des risques
  • Les objectifs prioritaires que se fixent l’entreprise
  • Les missions de chacun pour atteindre ces objectifs
  • Les moyens que l’entreprise va y consacrer (matériels, organisationnels et financiers)
  • Les modalités d’adaptation du plan

 

Le piège pour l’employeur et le conseiller en prévention est de rester focalisé sur l’aspect documentaire.

En effet, bien que la formalisation soit indispensable, il ne faut néanmoins pas résumer la prévention à un beau classeur au fond d'un tiroir.

 

L’employeur va dès lors devoir planifier les actions dans le temps, attribuer des tâches et des budgets afin que toutes ces actions aient un réel impact sur le terrain.

Le tout sera formalisé dans un plan annuel d'actions ou PAA.

Voici quelques conseils pour bien débuter dans la création de ces documents :

  • Ayez une idée claire des processus propres à vos activités. Une entreprise de construction n'a pas les mêmes objectifs qu'une école ou un bureau comptable.
  • Travaillez en intelligence collective : c'est l'organisation dans son ensemble qui doit porter le projet.
  • Pratiquez la politique des petits pas afin de ne pas vous sentir submergé par l'ampleur de la tâche.
  • Débutez avec une vision large, abstraite, pour aboutir progressivement à des actions très concrètes
  • Lisez le Code du bien-être au travail, notamment l'Art. I.2-8 et suivants. Vous y trouverez de quoi vous guider dans la rédaction des documents
  • Enfin : lancez-vous ! Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises réponses quand il s'agit de promouvoir la santé et la sécurité des travailleurs

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