Une inspection, ça commence toujours par une montagne de documents
La première étape, c’est la paperasse. Beaucoup de paperasse.
L’inspecteur veut voir tous les documents liés à la prévention et au bien-être au travail. Pas ceux qui dorment dans un tiroir, non : ceux qui vivent réellement dans l’entreprise.
Voici quelques exemples de ce qui est demandé :
-
Les coordonnées du service interne de prévention, du médecin du travail, de la personne de confiance…
-
Les analyses de risques (par poste ou par activité)
-
Les plans de prévention : global et annuel
-
La liste des postes de sécurité ou soumis à la surveillance médicale
-
L’inventaire amiante, la prévention incendie, les fiches de postes d’intérimaires
-
La politique de réintégration des absents de longue durée
- ...
C’est là que notre savoir-faire fait la différence : pendant un mois, nous avons mis à jour, consolidé, ou rédigé les documents manquants, en lien avec la réalité du terrain.
Mais attention : avoir les bons documents ne suffit pas. Il faut qu’ils soient cohérents, adaptés, et surtout appliqués. Et ça, l’inspecteur ne le laisse pas passer.
Des inspecteurs exigeants mais pédagogues
L’inspection ne se limite pas à une simple collecte de documents. Les inspecteurs analysent, posent des questions, creusent les incohérences. Leur œil est aiguisé, mais leur posture n’est pas punitive : elle est constructive.
-
Les plans de prévention sont comparés aux analyses de risques.
-
Les absences de lien ou d’actions concrètes sont relevées.
-
Les réponses données par l’employeur sont souvent enrichies grâce à la présence du conseiller en prévention.
Et quand un point pose problème ?
Ce n’est pas le couperet immédiat. C’est un échange pédagogique avec des conseils concrets pour corriger le tir. Et ça, on apprécie.
Inspection sur le terrain : quand la théorie se confronte à la réalité
Après trois heures de revue documentaire, l’équipe passe à la visite des locaux. Et là encore, rien n’échappe à leur vigilance.
Quelques exemples relevés :
-
Extincteur bloqué par des cartons
-
Produits inflammables stockés sans étiquetage
-
Voie d’évacuation partiellement obstruée
-
Chariots élévateurs non conformes : immobilisation immédiate
- ...
L’inspection se termine après plus de 4 heures d’analyse minutieuse. Le verdict ?
Des infractions modérées, mais des leçons très utiles à intégrer dans le plan d’actions et le plan global de prévention.
(Besoin d'en savoir plus sur ce sujet ? Lisez notre article sur les outils de la prévention.)
Ce que vous devez retenir pour votre propre entreprise
L’inspection, ce n’est pas un guet-apens. C’est une occasion de progresser.
Voici 3 enseignements clés à en tirer :
1. Mieux vaut être préparé
Vous n’êtes pas censé maîtriser les 650 pages du Code du Bien-Être, mais une politique de prévention vivante et suivie fait toute la différence.
2. Lien indispensable entre les risques et les actions
Les inspecteurs veulent du concret. Si un harnais est mentionné dans une analyse de risques, ils veulent voir les actions dans les plans de prévention : achat, formation, vérification,...
3. Tout le monde doit être impliqué
Conseiller en prévention, ligne hiérarchique, représentants des travailleurs, médecin du travail, assureur… La prévention, c’est un travail d’équipe.
Et si votre entreprise est bientôt inspectée ?
Pas de panique : c’est le moment d’agir. Et surtout, de ne pas rester seul(e).
Chez Symbi’Ose, nos conseillers en prévention vous accompagnent avant, pendant et après l’inspection.
-
Un état des lieux personnalisé
-
Un plan d’actions clair et priorisé
-
Une mise en conformité efficace et sans stress